#7 ÉCOFÉMINISME(S) Épisode #7
#7 ÉCOFÉMINISME(S)
Jeanne Burgart Goutal
Jeanne Burgart Goutal est l’invitée de Valérie Mitteaux, Wendy Delorme et Sabrine Kasbaoui pour ce septième épisode du podcast de Gang Of Witches.
Pour ce septième épisode, Valérie Mitteaux et Wendy Delorme sont accompagnées par une autre membre du gang, Sabrine Kasbaoui, réalisatrice et journaliste. Ensemble elles reçoivent l’autrice et chercheuse Jeanne Burgart Goutal, professeure agrégée de philosophie et enseignante de yoga. Jeanne Burgart Goutal mène depuis près de dix ans des recherches sur l’écoféminisme, travail qu’elle a retranscrit dans un livre : Être écoféministe, théories et pratiques, paru cette année aux éditions L’Echappée. Qu’est-ce que l’écoféminisme ? C’est ce que vous découvrirez dans ce nouvel épisode.
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Résumé
de l'épisode #7
(00.01.19) Sabrine Kasbaoui, journaliste et réalisatrice, membre de Gang Of Witches, présente Jeanne Burgart Goutal, son parcours et son livre Être écoféministe – Théorie et pratique.
(00.02.19) Notre invitée nous parle de Françoise d’Eaubonne, femme de lettres et militante à l’origine du mouvement écoféministe.
(00.04.30) Comment l’écoféminisme est utilisé comme outil de déconstruction massive ?
(00.06.35) Au travers du livre de John Locke, Le Traité du gouvernement civil, notre invitée et les animatrices débattent sur la déconstruction de la pensée dominante.
(00.09.40) Le mouvement écoféministe s’est essoufflé en France au milieu des années 90 pour renaître ces dernières années, quelles en sont les causes ?
(00.13.29) Wendy Delorme et Jeanne Burgart Goutal échangent sur l’association des mots Femme et Terre.
(00.17.45) Ad Vitam Æternam, le roman-feuilleton de Sophie Rokh.
(00.20.19) L’écoféminisme, c’est aussi sortir de la binarité et s’ouvrir à une troisième voie plus “anarchique” ?
(00.25.41) Le problème entre l’analogie Femme et Terre, c’est qu’elle ne concerne que les femmes cisgenres.
(00.27.43) La conception de la nature et la conception de la société vont de pair.
(00.31.35) Jeanne Burgart Goutal nous lit un passage de l’article de Joanna Macy Agir avec le désespoir environnemental, paru en 1995.
(00.32.47) Deep ecology et Shallow ecology, concepts et différences.
(00.37.58) La rupture du lien avec la nature mène à l’anxiété climatique.
(00.39.29) Jeanne Burgart Goutal nous explique son choix d’avoir rédigé son livre à la première personne.
(00.41.30) L’Abécédaire lunaire de Wendy Delorme.
(00.44.22) Ces dernières années les pratiques liées au bien être (yoga, lithothérapie..) ont été avalées par le néolibéralisme, quelles en sont les conséquences ?
(00.45.22) Notre invitée revient sur son expérience en Inde au sein de l’ONG Navdanya créée par Vandana Shiva.
(00.50.18) Une pleine Lune, un Légume, nouvel interlude musical, par Paola Hivelin et Sophie Rokh.
(00.51.34) L’écoféminisme c’est aussi accepter le sacré tout en conservant des concepts et théories pratiques.
(00.54.44) Comment l’art a joué un rôle important dans les mobilisations écoféministes ?
(01.00.10) La mouvance écoféministe fonctionne dès l’origine dans un esprit de convergences de luttes ?
(01.03.28) La boîte à outils : quels moyens d’actions écoféministes mettre en place au quotidien ?
(01.12.30) Le coup de gueule de Mitteaux.
(01.18.45) Jeanne Burgart Goutal nous parle de sa sorcière intérieure.
(01.20.30) Notre invitée revient sur l’impact qu’ont eu ces huit années de recherche sur sa vie d’aujourd’hui.
Références citées
dans l’épisode #7
Être écoféministe – Théorie et pratique : Jeanne Burgart Goutal, L’échappée, 2020.
Françoise d’Eaubonne : Femme de lettres française, romancière, philosophe, essayiste, biographe et militante féministe libertaire et écoféministe.
Le Féminisme ou la mort : Françoise d’Eaubonne, Edition Pierre Horay, 1974.
MLF : Le Mouvement de Libération des Femmes (MLF) est un mouvement féministe autonome et non-mixte créé en 1970 qui revendique la libre disposition du corps des femmes et remet en question la société patriarcale.
FHAR : Le Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire est un mouvement parisien et autonome, fondé en 1971, issu d’un rapprochement entre des féministes lesbiennes et des activistes gays.
Louise Michel : Institutrice, militante anarchiste et féministe, figure majeure de la Commune de Paris.
Isabelle Cambourakis : Éditrice française, connue pour avoir créé la collection féministe
« Sorcières », dont elle est la directrice éditoriale, au sein de la maison d’édition Cambourakis.
Philippe Descola : Anthropologue français.
Val Plumhood : Philosophe et militante écoféministe australienne ayant réalisé des travaux sur l’anthropocentrisme.
John Locke : Philosophe anglais du dix-septième siècle.
Traité du gouvernement civil : John Locke, Edition Simone Goyard-Fabre, 1984.
Adam Smith : Philosophe et économiste écossais des Lumières du dix-huitième siècle.
Karl Marx : Philosophe, historien, sociologue, économiste, journaliste, théoricien de la révolution, socialiste et communiste allemand du dix-neuvième siècle.
Friedrich Engels : Philosophe et théoricien socialiste et communiste allemand du dix-neuvième siècle.
Simone de Beauvoir : Philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française.
Claude et Lydia Bourguignon : Lanceurs d’alerte et microbiologistes des sols.
Solution locales pour un désordre global : Documentaire de Coline Serreau, Éditions Montparnasse, 2010.
Joanna Macy : Militante écologiste américaine, autrice, spécialiste du bouddhisme, de l’écologie profonde et de l’écopsychologie.
Agir avec le désespoir environnemental : Article de Joanna Macy, dans Reclaim. Recueil de textes écoféministes de Emilie Hache, Éditions Cambourakis, 2017.
Philippe Descola : Anthropologue français.
Deep ecology : Écologie profonde ou radicale, la deep ecology est une philosophie écologiste contemporaine qui se caractérise par la défense de la valeur intrinsèque des êtres vivants et de la nature, c’est-à-dire une valeur indépendante de leur utilité pour les êtres humains.
Vandana Shiva : Écologiste, écrivaine et militante féministe et écoféministe indienne.
Navdanya : Navdanya est une ONG altermondialiste indienne, fondée en 1991 en Inde par Vandana Shiva, dédiée à la protection de la biodiversité et au développement de l’agriculture biologique.
Maria Mies : Professeure de sociologie, écrivaine et féministe allemande. Elle a créé le programme Femmes et Développement à l’Institut d’Études Sociales de La Haye.
Arturo Escobar : Anthropologue américano-colombien.
Tribal-fusion : La tribal fusion est un type moderne de danse orientale né aux États-Unis.
Citation de Greta Thunberg (00.59.55) : Forum économique annuel de Davos, Janvier 2020.
Peter Sloterdijk : Philosophe et essayiste allemand.
La Recette du mois
Galettes aux courgettes – sans céréales, vegan
* 2 courgettes, petites à moyennes
* 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude
* 2 tasses de farine de pois chiches
* 1/2 cuillère à café de sel
* 1/2 cuillère à soupe d’huile d’olive
* 3 cuillères à soupe d’eau
Crédits
Invitée : Jeanne Burgart Goutal
Animation : Valérie Mitteaux et Wendy Delorme
Production : Gang Of Witches
Conception : Wendy Delorme, Valérie Mitteaux, Paola Hivelin, Sophie Rokh
Montage : Valérie Mitteaux
Illustration sonore : Gang Of Witches
Musiques : Nina Simone – Nina Simone Sings the Blues “Backlash blues” 1967 / Yma Sumac – “Ataypura” 1950 / Dora Lou – Répertoire demi mondain – “Nous sommes des animaux” 1991 / ESG – “Dance” 1983 / Eitetsu-hayashi-utage-taiko – Tambours japonais 2017 / Gang Of Witches – “Gaïa rising” 2020 (morceau inédit)/ Dru-dru-mwa-tuna-ge-pwara-xoro-chant-de-liledes-pins (chant canaque) – 2010 / Branko & Mayra Andrade – “Reserva Pra Dois” 2016 / Gang Of Witches – “Courgette” collection Une pleine lune, un légume 2020 / Casey Feat. La Relève Agressive – 2ème classe – “On veut du changement” 2011
Mixage : Thibault Delage, Adrien Becarria, L’Arrière Boutique
Identité visuelle : Vivien Bertin
Revue de presse
What
they say
« Le collectif artistique Gang Of Witches lance ce 10 janvier un podcast qui lui ressemble. Comprendre : écoféministe, intensément sororal et révolutionnaire. L’une de ses animatrices nous en dit quelques mots. À vos casques. »
Extrait de l’article de Clément Arbrun pour TERRAFEMINA
Le 8 janvier 2020
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